• +243 892 896 031
  • Rue SAIBA, Q. Résidentielle. Beni Ville

ONG SOLIDEN | Publication du 04/03/2024


L'UAC-BENI vole au secours de plus de 1500 enfants vulnérables à OICHA

Une première dans l’histoire de l’enseignement supérieur et universitaire dans la contré. L'UAC-BENI, à travers son organe SOLIDEN (Solidarity And Development Network, c’est-à-dire : Réseau de solidarité et de développement), vole au secours de plus de 1500 enfants déplacés internes en commune d'Oicha.

Face aux problèmes qui écument la région de Beni depuis une décennie, il se vit un festival de drames qui se traduit par un mouvement pendulaire des populations, une crise alimentaire qui ne dit plus son nom, l'abandon des études par les écoliers, etc. en cette situation on ne peut plus dramatique, les enfants sont parmi les plus sacrifiés. Et la commune d’Oicha en porte particulièrement les marques, avec plusieurs milliers d’enfants en âge scolaire non pris en charge par nos écoles primaires.

Face à cette situation profondément douloureuse, l’Université de l’Assomption du Congo de Beni s’est sentie interpellée.

En fait, c'est depuis l'année passée que l'ONG SOLIDEN, un des organes de L'UAC-BENI, s'est engagée à donner sourire aux enfants vulnérables par la création d'une école primaire gratuite en faveur des nécessiteux.

L'E.P. AMANI —une école conventionnée catholique qui ne fonctionnait qu’avec 8 classes autorisées—, est cette étoile qui illumine les esprits des enfants essentiellement composés des déplacés, des pygmées,  des orphelins, et autres nécessiteux.

Aujourd'hui nous parlons de la situation des pygmées à l'école primaire Amani.

Cette Alma mater compte 256 enfants pygmées dont 135 filles et 121 garçons qui sont repartis dans toutes les classes.

Ces enfants sont dotés d'une intelligence scolaire admirable. Ils occupent les premières places dans les différentes épreuves.

Étant un peuple lié à la vie silvestre, les écoliers pygmées cantonnées dans des camps en commune d’Oicha éprouvent de la peine à s'accoutumer à la vie dans une entité peuplée loin de la chasse et de leur brousse nourricière. L’épreuve de la faim constitue est sérieux problème pour ces enfants, déjà culturellement et socialement marginalisés. Au lieu d’aller à l’école, ils sont facilement tentés de sillonner les rues et avenues de la commune en quémandant à la recherche de quoi manger. Ainsi, alors qu’ils sont très intelligents à l’école, ils n'arrivent pas à y être assidus et réguliers, faute de nourriture.

Comme on peut se l’imaginer, cette crise alimentaire est due principalement à deux choses :

1º. A la suite de l'activisme des ADF : l'administrateur du territoire a suspendu les activités champêtres dans la partie ouest de la commune d'Oicha.

2º. Depuis décembre 2023, les ONG œuvrant dans le secteur alimentaire n'ont jusque-là pas assisté ces vulnérables.

Un appel à l'aide est lancé aux personnes de bonne volonté, à opérer un acte de charité à l'égard de ces jeunes frères, qui constituent l'espoir de demain.

L'ouverture de la cantine scolaire à l'E.P. AMANI, et pour d'autres écoles, est très déterminante pour la régularisation de la scolarisation des milliers d’enfants vulnérables de cette contrée.

Avec L’UAC-BENI, à travers SOLIDEN, venons au secours des enfants déplacés internes d’Oicha.

Cellule de communication de l’UAC-BENI


Noverim Me Noverim Te